A propos de :
Pourquoi choisir Massinissa Hocine ?
Parce qu’il incarne une approche de la politique centrée sur la proximité et l’écoute directe des habitants. Massinissa ne reste pas derrière un bureau : il va dans les quartiers, il discute, il écoute les réalités des gens. Contrairement à d’autres, il ne fait pas de la politique pour la politique : il veut que les habitants aient une vraie voix, pas juste une case cochée dans un
programme. Il pratique également l’écoute active, il prend le temps d’entendre les habitants. On organise des permanences où il rencontre directement les habitants. C’est cette
connexion directe avec le terrain qui fait sa différence.
Qu'est ce qui distingue son engagement de celui des autres candidats ?
Massinissa a un courage politique que beaucoup n’osent pas avoir : il ne craint pas de dénoncer ce qui ne va pas, même si ça dérange. Il a aussi une indépendance rare : il ne suit pas aveuglément les consignes d’un parti ou d’une majorité. Il garde sa liberté de parole et ses convictions, toujours au service des habitant·es. Enfin, il a une vision complète : il ne parle pas seulement de propreté ou de sécurité comme des slogans. Pour lui, la dignité et la sécurité vont de pair avec l’éducation, la prévention, la justice sociale. C’est cette vision globale et humaine qui le rend unique.
Comment agit-il concrètement pour faire bouger les choses ?
Pour Massinissa les changements concrets ne viennent pas d’une seule personne mais d’un travail collectif. Massinissa sait que pour avancer, il faut créer du lien : entre les habitants, avec les agents municipaux, avec les institutions. Il ne pense pas que tout se joue au conseil municipal : il sait aller voir le préfet, rencontrer les bailleurs, interpeller Plaine Commune. Il a déjà prouvé qu’il pouvait obtenir des résultats. Il ne promet pas de changer la ville seul, mais il a montré qu’avec de la volonté et du travail collectif, on peut obtenir de vraies avancées.
Pourquoi a-t-il quitté la majorité municipale ?
Parce qu’il refuse de cautionner des décisions injustes ou une politique de façade. Massinissa a quitté la majorité municipale quand il a compris que les promesses ne seraient pas tenues, que la voix des habitants passait après des intérêts politiciens. Il a préféré garder sa parole libre et rester fidèle à celles et ceux qui l’ont élu : les Albertivillariens. Quitter une majorité, c’est un risque. Mais c’est aussi un choix fort, qui montre qu’il met la dignité et la justice avant les calculs politiques. Ce départ a renforcé sa volonté de construire une alternative crédible et plus proche des habitants, en restant fidèle à ses valeurs de proximité, de transparence...
Y-a-t'il de l’insécurité à Aubervilliers ?
Oui, et Massinissa ne le nie pas : c’est un problème majeur. Mais il refuse les discours simplistes qui consistent à dire « il faut juste plus de policiers et ça ira mieux ». Pour lui, la sécurité, c’est aussi: des rues bien éclairées, des espaces de vie animés, pas des zones laissées à l’abandon, du respect mutuel et de la prévention auprès des jeunes. Son programme, c’est de traiter l’insécurité comme un problème global, pas juste une question de forces de l’ordre. Parce que la sécurité, c’est avant tout un droit pour tous.
Pourquoi est-il sans étiquette politique ?
Massinissa est sans étiquette politique parce que la vraie priorité ce sont les habitants, il veut rassembler tous ceux qui veulent améliorer la ville et ses quartiers. Il est à l’écoute de tout le monde au-delà des clivages politiques. Néanmoins, il a récemment été investi par le parti politique "Ecologie au Centre" dans le cadre d'une candidature aux élections 2026. Dans une ville comme Aubervilliers, où coexistent des sensibilités de gauche comme de droite, le centre peut jouer un rôle de rassemblement, c'est une alternative constructive et inclusive, loin des extrêmes.
Quel a été son parcours et pourquoi s'est-il engagé ?
Il a grandi rue de Landy, entre Saint-Denis et Aubervilliers, deux villes aux réalités sociales similaires. Ce parcours lui a permis de comprendre les besoins profonds des habitants. En tant que commerçant, il a appris à être à l’écoute, disponible et proche des gens. C’est cette volonté d’être utile au quotidien qui l’a poussé à s’engager en politique. Son mandat de conseiller municipal lui a ensuite révélé les limites du fonctionnement actuel : manque de démocratie locale, décisions prises sans concertation, élus mis de côté. Il a décidé d’agir pour changer les choses.
Quelles sont ses priorités pour Aubervilliers ?
Il souhaite remettre la proximité au cœur de l’action municipale, avec des élus présents sur le terrain et à l’écoute des habitants. Ses priorités : améliorer la propreté des rues, renforcer la sécurité par la prévention, repenser l'offre et la gestion de logements et garantir une gestion transparente. Il veut aussi soutenir les associations, rouvrir les maisons de quartier comme lieux de lien social, et dynamiser l’économie de la ville grâce à une plateforme pour l’emploi et l’entrepreneuriat local. Enfin, il propose la création d’un centre multiculturel international, pour valoriser les nombreuses cultures qui font la richesse d’Aubervilliers.
Quelles valeurs défend- il dans sa politique ?
Il défend une autre façon de faire de la politique, fondée sur l’écoute, le respect et la co-construction. Là où l’actuelle municipalité agit de manière fermée et verticale, il propose un fonctionnement plus ouvert, transparent et collectif. Pour lui, chaque décision doit partir du terrain, des habitants et de leurs réalités. Le rôle d’un élu est de représenter, relier et agir, pas d’imposer. Sa vision est celle d’une ville plus unie, plus juste, et tournée vers l’avenir.
Est-ce qu'il y a une cause qui lui tient particulièrement à cœur ?
Oui, la cause animale — et en particulier le bien-être des animaux « à quatre pattes ». C’est un sujet encore trop absent des priorités municipales, alors qu’Aubervilliers connaît une vraie problématique : de nombreux chats errants, des abandons fréquents, et aucun dispositif mis en place pour y répondre.
Elisabete défend par exemple l’idée de stériliser les chats errants grâce à un partenariat entre la mairie et des vétérinaires. Il faut aussi créer davantage de parcs canins dans les quartiers, et améliorer la propreté des rues, car on y trouve trop de dangers pour les animaux (morceaux de verre, absence d’espaces d’eau en période de canicule…).
Quelles actions concrètes a-t-elle mis en place avec son association ?
Son engagement depuis des années auprès de l'association « Bien-être pour Aubervilliers », lui permet de participer et d'organiser des collectes de nourriture mais également de matériel chez Auchan, Truffaut (Saint-Denis) ou encore Animalis (Bondy). Ces collectes ont pour but de soutenir les mères nourricières qui s’occupent et nourrissent les chats errants de la ville.
En hiver, l'association organise aussi des maraudes pour les personnes sans-abris d'Aubervilliers et de Porte de la Villette, et les bénévoles leur apportent des plats et des boissons chaudes ainsi que des vêtements pour se protéger du froid.
Quel type de personnes devrait diriger la mairie pour un vrai changement ?
Elisabete pense qu’il faut des élus de terrain, proches des habitants, qui connaissent vraiment les réalités du quotidien. En tant que commerçante, elle parle tous les jours avec des Albertivillariens qui lui confient leurs difficultés. Elle sait à quel point le lien humain est essentiel.
Elle croît aussi que les conseillers municipaux devraient avoir plus de liberté et de moyens d’agir. Trop souvent, ils ne peuvent rien faire sans passer par un adjoint. Pourtant, ils sont nombreux à vouloir agir concrètement et rapidement, sans attendre.
Pour elle, faire de la politique locale, c’est avant tout dialoguer, écouter, et être utile : construire avec les gens.
En quoi leur parti se démarque-t-il de celui de la mairie actuelle ?
Ce qui les distingue profondément, c’est que Elisabete et Massinissa sont des gens du quotidien. Ils ne font pas de la politique de loin ou depuis un bureau. Ils vivent ici, ils travaillent ici, Ils parlent chaque jour avec les habitants, et surtout, ils subissent les mêmes difficultés qu’eux.
En tant que commerçante, Elisabete est directement confrontée aux problèmes de propreté, de sécurité, ou d’accès aux services — et elle n’a pas besoin qu’on les lui explique en réunion, elle les vis. C’est pour ça que, dans leur groupe, il n’y a pas de façade ou de déconnexion : ils agissent avec transparence, sincérité, et connaissance du terrain.
Les évolutions récentes de la ville vous ont-elles poussées à vous engager ?
Elisabete vit à Aubervilliers depuis 2003, et avec le temps, elle a vu la ville évoluer négativement. La propreté s’est nettement dégradée, et de nombreuses associations ont perdu beaucoup de leurs moyens : les salles sont rares, ce qui freine les actions pourtant essentielles au lien social.
En tant que commerçante et habitante, elle échange chaque jour avec des dizaines de personnes. Ce qu’elle entend, c’est l'insécurité grandissante, un sentiment partagé par de nombreux habitants. Elle-même a été agressée, mais elle sait qu’elle est loin d’être un cas isolé. C’est justement ce lien constant avec les gens, ce regard lucide sur la réalité du terrain, qui l’a poussée à s’engager : pour ne plus rester spectatrice, et contribuer à changer concrètement les choses.
Quels sont, selon elle, les besoins essentiels pour les jeunes à Aubervilliers ?
Elle souligne deux priorités fortes : le manque d’espaces verts et l’accompagnement des jeunes. Ayant grandi dans un environnement très bétonné, elle insiste sur l’importance de plus de nature dans la ville, surtout pour les enfants mais également pour les animaux.
Elle alerte aussi sur le manque de soutien éducatif. De nombreux jeunes se retrouvent seuls face à des démarches comme Parcoursup ou la recherche d’emploi. Elle défend une présence accrue de professionnels dans les écoles, un vrai suivi psychologique, et des solutions concrètes pour accompagner les jeunes en difficulté.